Saïd Bouamama « il faut se défaire de ce modèle d’intervention qui marginalise les quartiers populaires »

L’aggravation de la situation économique et des conditions de vie, la déconnexion avec les militants associatifs, culturels, etc… et un vieux modèle d’intervention qui marginalise les quartiers populaires et qui se refuse à considérer que le populaire peut s’organiser en éducatif, en culturel et ainsi retrouver de la fierté… tout ceci cumulé fait que plus personne ne veut y aller. (…) Deux enjeux majeurs : que le militants se transforment eux-mêmes pour pouvoir être en connexion avec les quartiers populaires, et trouver les moyens pour que dans les quartiers populaires, se créent des espaces d’auto-organisation collective. (…) Là où ça prendra demain, ce sera sur les choses réelles des quartiers populaires, donc ça sera du solide.

Saïd Bouamama, né en 1958 à Roubaix, est un sociologue, militant associatif et politique algérien résidant en France. Docteur en socio-économie, il est membre de l’IFAR, une association loi 1901 où il est chargé de recherche et formateur de travailleurs sociaux.

Saïd Bouamama et le chanteur Saïdou (ZEP) étaient les invités de Dell’Arte à Mix’Art Myrys (Toulouse) le 14 septembre 2013, pour débattre, entre autres, du « Devoir d’insolence », après leur mise en accusation pour le livre-disque intitulé « Nique la France ». C’est à cette occasion que nous l’avons rencontré.

Plus d’infos sur la campagne « Devoir d’insolence »
https://www.facebook.com/devoirdinsolence

Dell’Arte : http://dellarte.fr/
Mix’Art Myrys : http://mixart-myrys.org/

Interview, captation vidéo et montage : Fred Ortuño
Prise de son : Valentine Racine
Sept.2013

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